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Quels compléments alimentaires pour une vache laitière ?
Les vaches laitières comme les Prim’Holstein, la race la plus utilisée dans le monde des éleveurs en France, ont besoin d’une alimentation essentiellement basée sur le fourrage et en particulier sur le pâturage. Produisant parfois jusqu’à soixante litres de lait par jour durant la période de pleine production et ayant une moyenne de 28 litres/jour sur dix mois, il apparait souvent que des compléments alimentaires s’imposent ; Le plus souvent, ils sont vendus en pharmacies vétérinaires ou sur Internet. Le conseil d’un vétérinaire est souvent judicieux également d’autant que des périodes particulières peuvent nécessiter d’autres apports. Lactation, vêlage et tarissement de la vache laitière alternent les besoins de l’animal.
Le pâturage : Le meilleur moyen de prolonger la lactation
Si, en hiver, les vaches sont plus souvent obligées de consommer du foin, l’apport de zinc et de minéraux proposé par l’herbe de pâturage est bien plus adapté à leur alimentation. Ainsi, une vache laitière aura besoin dans une étable de concentrés en plus de pulpe de betterave, de paille et d’ensilage de maïs. Cela dit, lors de la période de tarissement qui a lieu à la fin de la période lactation, un moment particulièrement crucial pour le bien-être de la bête, il peut être envisagé par l’éleveur d’apporter d’autres compléments à la nutrition du bovin. Pour les veaux, comme pour les vaches, c’est souvent le zinc mais aussi le sélénium qui manquent à l’appel. Ils composent d’ailleurs pour une bonne part le lait des vaches produit en France et en Europe.
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Les compléments lors de la période de tarissement de la vache laitière
Période courte mais nécessaire pour faciliter le repos et la reprise de forces de l’animal, le tarissement ne dure ne général que deux mois dans une année civile. Il s’agit d’une étape importante d’assainissement de la glande mammaire. Elle prépare aussi pour les plus grandes exploitations agricoles françaises, l’étape suivant qui est le vêlage. Durant cette période, si la vache laitière a besoin de tous les nutriments habituels et les vitamines que l’on retrouve dans le fourrage, il est aussi possible de constater des problèmes de santé pouvant conduire à de graves situations de santé pour la bête. L’apparition de mammites durant cette période de tarissement est un risque important pour 40% du cheptel français. On constate également parfois une mortalité dès lors que des mesures ne sont pas prises en amont par les éleveurs.
Combattre la mammite par l’apport de produits vétérinaires
La mortalité des vaches durant la période de tarissement du fait de la mammite est assez rare. Les éleveurs préparent généralement la bête à lutter contre ce phénomène qui consiste en une réaction inflammatoire de la glande mammaire d’origine infectieuse, parfois traumatique ou même toxique. Le phénomène peut se présenter également durant la lactation, de manière un peu chronique. Pour pouvoir répondre aux besoins de santé de l’animal et éviter de le voir à la peine pour se relever, il existe des solutions d’obturation des trayons ainsi que produits vétérinaires en seringues intra-mammaires comme celui-ci. Bien entendu, la prévention a de nos jours le vent en poupe ; Respecter les périodes de repos de l’animal entre les phases de production de lait et les phases de vêlage sont essentielles.